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Les mycoses génitales : quels sont les facteurs aggravants ?
La plupart du temps, les mycoses génitales sont dues à un champignon microscopique appelé Candida albicans. On le retrouve chez de nombreux individus dans les flores vaginales et digestives, mais il ne devient néfaste pour l’organisme que lorsque le système immunitaire est mis en branle. Ces 10 facteurs peuvent aggraver la situation.
Un excès de stress favorise les mycoses
L’état de stress, qu’il soit physique (fatigue) ou psychique (surmenage intellectuel), peut favoriser l’apparition des mycoses génitales. Il entraînerait la production augmentée de bêta-endorphines, lesquels aggravent les désordres immunitaires locaux et favorisent la filamentation du champignon. L’apparition des symptômes peut entraîner à son tour un phénomène de stress, ce qui constitue un véritable cercle vicieux
Une transpiration excessive favorise les mycoses
L’humidité et la macération sont des facteurs aggravants indéniables vis-à-vis des mycoses génitales. L’excès de transpiration, possiblement causé par le stress, le port de certaines pièces de lingerie en matière synthétique ou l’excès de poids, rend le milieu plus propice au développement du champignon.
Une alimentation trop riche en sucres favorise les mycoses
Les aliments riche en sucres, en particulier ceux qui sont susceptibles d’augmenter fortement le pic glycémique (avec un Index Glycémique élevé), créeraient un climat favorable à la prolifération du champignon Candida albicans. Les femmes qui souffrent de candidoses à répétition auraient donc intérêt à réduire, voire supprimer, les sucres raffinées de leur alimentati
Le port d’un stérilet aggrave les mycoses
Si le cas des pilules est encore sujet à discussion (les pilules à base de progestérone pourraient favoriser les mycoses au contraire des pilules mini-dosées), celui des stérilets semble bien renseigné. La présence d’un dispositif intra-utérin induirait des modifications de l’écologie vaginale favorables au développement du champignon Candida albicans. L’examen de ces dispositifs chez des femmes atteintes de mycose vaginale a mis en évidence un enchevêtrement de filaments mycéliens dans une étude
Les rapports sexuels intenses augmentent le risque
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les partenaires sont rarement mis en cause dans la transmission d’une mycose génitale. En effet, il ne suffit pas d’être en contact avec le champignon pour contracter une mycose : il faut également une défaillance du système immunitaire. Celle-ci pourrait survenir à la suite de rapports sexuels trop fréquents ou trop intenses, synonymes de microtraumatismes de la muqueuse vaginale
Le diabète sucré potentiellement à l'origine de mycoses
Les femmes diabétiques sont nombreuses à se plaindre de prurit de la vulve. Et pour cause : le diabète favorise les mycoses génitales à Candida albicans par un triple mécanisme. Il entraîne d’abord une hyperglycémie, ce qui a pour effet de modifier le pH du vagin et de favoriser le développement du champignon. Il augmente également le phénomène de transpiration (l’humidité est un facteur favorisant) et diminue l’activité de certains globules blancs spécialisés dans la digestion des pathogènes
La grossesse, gros facteur de risque des mycoses
Les infections mycosiques sont particulièrement fréquentes lors de la grossesse, et notamment entre le quatrième et le septième mois (la fréquence atteint quasiment 50 % à cette période)1. On pense que différents facteurs y contribuent : une acidité vaginale accrue (due à la prolifération de la flore lactique), une diminution des défenses immunitaires (phénomène désigné sous le nom de « syndrome d’immunodéficience lié à la grossesse » et lié à différentes hormones de grossesse).
Les carences nutritionnelles en faveur des mycoses
Les carences nutritionnelles peuvent être à l’origine d’une diminution des défenses immunitaires, en particulier les carences en fer (10 aliments riches en fer), en vitamines A (Palmarès des aliments riches en vitamine A), en vitamines C (Palmarès des aliments riches en vitamine C) et celles du groupe B (description du complexe des vitamines B). Une étude a avancé en revanche que la teneur en zinc ne serait pas liée aux récidives des épisodes mycosiques.
La prise d’antibiotiques : attention aux mycoses !
Les antibiotiques, quels qu’ils soient, favorisent la prolifération du champignon Candida albicans en éliminant une partie de la flore bactérienne bénéfique pour l’organisme. Débarrassés de ces concurrents vivants, les champignons ont la voie libre pour pulluler, provoquant des épisodes mycosiques récidivants.
Publié dans PasseportSante.net
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