Gueule de bois Gastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

Posted by on décembre 30, 2013 in Uncategorized | Commentaires fermés sur Gueule de bois Gastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

Gueule de bois

Gueule de bois
 

 

Si vous consultez cette fiche parce que vous êtes affublé d’une gueule de bois résultant des abus de la fête d’hier, vous êtes au bon endroit pour trouver des conseils pour vous soulager. Vous trouverez aussi des conseils pour prévenir, à l’avenir, les lendemains de veille difficiles.

Urgence gueule de bois

 

Ce que vous pouvez faire maintenant

Boire

  • Beaucoup d’eau, même si vous n’en avez pas envie.
  • Du jus, mais évitez les jus très acides, comme le jus d’orange. Essayez aussi une tisane à la menthe, au gingembre ou à la camomille.
  • Du jus de tomate ou de légumes mélangés. Ils renferment des sels minéraux qui vous feront du bien.

Manger

  • Prenez du bouillon salé, pas trop gras (de boeuf, de poulet, de légumes), même si vous n’avez pas faim. Faites l’effort d’en prendre, au moins un peu à la fois, aussi souvent que possible.
  • Quelques craquelins ou un peu de pain grillé.
  • Du miel ou du sirop d’érable; tartinez-en vos craquelins, mettez-en dans votre tisane ou avalez-le à la cuillère.
  • Un oeuf poché, un aliment qui se digère très facilement, dès que vous vous en sentez capable.

Prendre

  • De l’ibuprofène (Advil®, Motrin®, ou un générique), pour soulager votre mal de tête.

Dormir

  • Tamisez les lumières et fuyez le bruit.
  • Reposez-vous et dormez tant que vous le pouvez; vous travaillerez demain, lorsque votre foie aura fini de digérer l’alcool.

 

À éviter

  • L’alcool. Le soulagement, s’il survient, ne sera que passager et vous risquez de vous engager sur une pente savonneuse.
  • Les boissons et les aliments très acides.
  • Les aliments riches en matières grasses.
  • Le café et le thé ou réduisez sérieusement votre consommation. Évitez aussi tout ce qui renferme de la caféine, comme les boissons au cola, le chocolat ou certaines préparations pharmaceutiques vendues pour combattre la gueule de bois qui contiennent souvent de la caféine.
  • L’acide acétylsalicylique (Aspirine® ou un générique) qui irrite l’estomac et l’acétaminophène (Tylénol®, Atasol® ou un générique) qui solliciterait trop votre foie déjà bien occupé. Si vous êtes tenté par un des produits pharmaceutiques destinés à contrer la gueule de bois, lisez bien l’étiquette : plusieurs renferment, contre toute attente, de l’acide acétylsalicylique.
  • Les somnifères qui ne font définitivement pas bon ménage avec l’alcool.

Mieux comprendre la gueule de bois

 
On estime qu’environ 75 % des personnes qui consomment une quantité appréciable d’alcool présentent, dans les heures qui suivent, au moins deux des symptômes de la veisalgie1. En fait, la consommation d’environ 1,5 g d’alcool par kg de poids corporel (de 3 à 5 consommations pour une personne de 60 kg; de 5 à 6 pour une personne de 80 kg) conduit presque invariablement à une veisalgie plus ou moins prononcée2.

Veisalgie, c’est le terme médical pour la gueule de bois. C’est un néologisme formé en l’an 2000 par des chercheurs américains à partir du mot norvégien kveis (malaise qui suit la débauche) et de la racine grecque algia (douleur). Ce syndrome ressemble beaucoup aux symptômes ressentis par les alcooliques en sevrage d’alcool : les experts y réfèrent souvent comme à un stade préliminaire du syndrome de manque associé au sevrage, mais il peut survenir même à la suite d’une consommation relativement modeste de boisson alcoolique.

Les symptômes

Les symptômes de la veisalgie surviennent plusieurs heures après la consommation d’alcool, au moment où le taux d’alcool dans le sang approche de la valeur « 0 ». Les symptômes les plus communs sont le mal de tête, les nausées, la diarrhée, une perte de l’appétit, des tremblements et de la fatigue.

La veisalgie est aussi fréquemment accompagnée de tachycardie (emballement du rythme cardiaque), d’orthostasie (chute de la tension artérielle au moment où l’on se lève), de déficiences cognitives et de confusion visuelle et spatiale. Bien qu’il n’y ait plus d’alcool dans son sang, la personne souffrant de veisalgie a véritablement les facultés affaiblies sur les plans physique et psychique.

Que se passe-t-il dans l’organisme?

La digestion et l’élimination de l’alcool

L’alcool est transformé par le foie en divers composés chimiques dont l’aldéhyde éthylique ou acétaldéhyde, une substance qui peut notamment causer des nausées, des vomissements, des sueurs, etc., lorsque l’organisme en est saturé. Il peut s’écouler jusqu’à 24 heures pour que le corps transforme l’acétaldéhyde en acétate, une substance aux effets nettement moins désagréables.

La digestion de l’alcool exige un énorme effort de la part du foie. Lorsqu’il est au maximum de sa forme, le foie peut éliminer environ 35 ml d’alcool éthylique pur en une heure, ce qui équivaut à environ une bière, un verre de vin ou 50 ml de vodka. Il vaut donc mieux ne pas lui donner davantage de travail en absorbant des aliments trop riches en matières grasses. Voilà pourquoi il n’est pas sage, non plus, de prendre davantage d’alcool pour faire passer la gueule de bois. Ce serait entrer dans un cercle vicieux duquel il serait difficile de sortir sans dégâts.

Durant l’intoxication alcoolique et la veisalgie qui s’ensuit, l’organisme subit une acidose, c’est-à-dire que le corps a plus de mal que d’habitude à maintenir l’équilibre acide/base nécessaire à son intégrité. D’où les conseils visant à éviter de consommer des boissons ou des aliments acidifiants (jus d’orange, viandes, etc.) et de choisir des hydrates de carbone, plutôt alcalinisants (pain, craquelins, etc.). Notez que la caféine et l’acide acétylsalicylique (Aspirine® ou générique) sont acidifiants.

La déshydratation

Tandis qu’il peine à digérer l’alcool, l’organisme souffre de déshydratation. D’où la recommandation de boire beaucoup d’eau lors de la consommation d’alcool et dans les heures qui suivent. Il convient également, pour contrer les effets de la déshydratation, de prendre des sels minéraux (jus de tomate ou de légumes, bouillon salé, etc.) afin de remplacer les électrolytes perdus et de rétablir l’équilibre au plus vite. Il est utile, par ailleurs, de signaler que la caféine cause également la déshydratation, ce qui a pour effet d’accroître la détresse physiologique.

Facteurs aggravant la gueule de bois

La couleur de l’alcool

Diverses autres substances, nommées congénères, entrent dans la composition des boissons alcooliques. Certaines d’entre elles peuvent contribuer aux divers symptômes associés à la gueule de bois. Or, ces substances sont plus nombreuses dans les boissons alcooliques colorées (vin rouge, cognac, whisky, rhum ambré ou brun, etc.) que dans celles qui sont claires (vin blanc, vodka, genièvre, rhum blanc, etc.)3.

Bruit et lumière

Passer de longs moments dans un endroit enfumé, bruyant et sous un éclairage clignotant ou scintillant peut aggraver les symptômes de la gueule de bois qui suit une fête2.

Attention

Certains produits actuellement vendus dans le commerce pour prévenir la gueule de bois renferment un extrait d’une plante appelée kudzu (Pueraria lobata). S’il est vrai qu’un extrait des fleurs de cette plante a déjà été employé traditionnellement à cette fin, les produits du commerce renferment malheureusement trop souvent un extrait des racines, lesquelles sont totalement inappropriées à cet usage, voire cancérigènes en association avec l’alcool4.

Comment prévenir la gueule de bois

 

Les dix trucs pour éviter la gueule de bois ou pour en atténuer les symptômes

  • Avant une fête bien arrosée, mangez des aliments riches en matières grasses. Le gras des aliments ralentirait l'absorption de l'alcool et protégerait les tissus du tube digestif contre l'inflammation causée par les acides qui sont produits lors de la digestion de l'alcool.
  • Tâchez de boire aussi lentement que possible tout au long de la fête; limitez-vous à une consommation alcoolique par heure.
  • Gardez près de vous un verre d’eau pour étancher votre soif. Prenez de l’eau, du jus ou une boisson non alcoolique entre chaque verre d’alcool.
  • Prenez des pauses pour manger un peu : des hydrates de carbone et du sucre, notamment.
  • Évitez par contre de consommer des aliments trop salés.
  • Évitez de mélanger différents types de boissons alcooliques; il vaudrait mieux vous en tenir à un seul type de boisson tout au long de la fête.
  • Choisissez le vin blanc plutôt que le rouge, les alcools blancs (vodka, genièvre, rhum blanc, etc.) plutôt que ceux qui sont colorés (cognac, whisky, rhum ambré ou brun, etc.).
  • Évitez les boissons alcooliques pétillantes et les cocktails qui renferment du soda ou une boisson gazeuse. Les petites bulles accélèrent les effets de l’alcool.
  • Évitez de passer plusieurs heures d’affilée dans un endroit enfumé, bruyant et où il y a un éclairage clignotant ou scintillant.
  • Prenez un ou deux grands verres d’eau avant d’aller vous coucher.

Six autres trucs à essayer si le coeur vous en dit

Quelques données scientifiques permettent de proposer des interventions qui pourraient aider l’organisme à accélérer le processus de digestion de l’alcool ou à tempérer les hausses subites du taux sanguin d’alcoolémie.

  • Mélange de plantes amères et antioxydantes. Ces plantes stimuleraient le foie et auraient une action anti-inflammatoire. Le mélange (Liv.52® ou PartySmart®) comprend les plantes suivantes : andrographis (Andrographis paniculata), extrait de raisins (Vitis vinifera), Embelica officinalis, chicorée (Cichorium intybus) et Phyllanthus amarus. À prendre en prévention suivant les recommandations du fabricant.
    Les résultats d’un essai clinique préliminaire5, mené par le fabricant auprès de moins de 10 participants, indiquent que le produit, pris avant et après la consommation d’alcool, aurait réduit de 50 % le temps nécessaire à l’élimination des taux sanguins d’acétaldéhyde. Les symptômes de la gueule de bois auraient été moindres chez les participants qui avaient pris le mélange.
  • Chardon-Marie (Silybum marianum). Cette plante pourrait accélérer l’élimination de l’alcool. Le chardon-Marie renferme de la silymarine, une substance qui stimule le foie et contribue à sa régénération lorsqu’il subit un stress toxique. Mais aucun essai clinique n’a été mené à cet égard. Il conviendrait de prendre de 140 mg à 210 mg d’un extrait normalisé (de 70 % à 80 % de silymarine).
  • Vitamine C. Cette vitamine pourrait aussi accélérer l’élimination de l’alcool, selon les résultats d’essais préliminaires6,7. On conseille généralement de prendre 1 g (1 000 mg) de vitamine C avant de consommer de l’alcool.
  • Le miel. Il semble que le miel, pris en même temps que l’alcool, pourrait également accélérer le processus d’élimination de l’alcool dans le sang et atténuer les pointes d’alcoolémie sanguine.
    Dans un essai clinique8 mené au Nigeria auprès d’une cinquantaine de jeunes hommes, la consommation de miel en même temps que l’alcool aurait eu pour effet d’accélérer d’environ 30 % l’élimination de l’alcool et de diminuer d’autant la pointe d’alcoolémie au moment de l’intoxication alcoolique. De façon générale, les symptômes de la gueule de bois auraient été réduits de 5 %. Mais pour arriver à cet effet lors d’une soirée bien arrosée, une personne qui pèse 60 kg devrait prendre environ 75 ml de miel, soit 5 c. à table. Une telle quantité aurait également pour effet de faire grimper les taux de triglycérides sanguins et la tension artérielle.
  • Vitamine B6. La pyridoxine, ou vitamine B6, est reconnue pour ses propriétés antinauséeuses. Un essai clinique9 avec placebo a été mené auprès de 17 adultes participant à une fête avec consommation d’alcool. Selon les résultats, 1 200 mg de vitamine B6 (400 mg au début de la fête, 400 mg trois heures plus tard et 400 mg après les festivités, ou un placebo chaque fois) auraient eu pour effet de réduire d’environ 50 % les symptômes de la gueule de bois.
    L’expérience a été reprise une seconde fois avec les mêmes participants, en inversant les groupes (ceux qui avaient pris la vitamine la première fois prenaient le placebo, et vice versa) : les résultats furent les mêmes. Il est possible que d’autres antinauséeux, comme le gingembre (psn), ou des plantes traditionnellement prescrites contre les troubles intestinaux, comme la camomille allemande et la menthe poivrée, puissent être utiles également, ne serait-ce que pour atténuer l’intensité des symptômes au moment de la veisalgie.
  • Nopal (Opuntia ficus indica). Cette plante aurait pour effet de réduire les symptômes de la gueule de bois. Les résultats d’un essai clinique10 mené auprès de 64 jeunes adultes en santé indiquent que la prise d’un extrait tiré des fruits du nopal (Opuntia ficus indica) et de vitamines du groupe B, cinq heures avant une consommation abusive d’alcool, a fait diminuer les symptômes de la gueule de bois survenue le lendemain. Le supplément aurait réduit la nausée, le manque d’appétit et la sécheresse de la bouche, d’après les résultats de l’étude. Les auteurs ont aussi remarqué une association étroite entre un marqueur sanguin d’inflammation et la gravité des symptômes de la veisalgie. Ils ont conclu que le nopal pourrait exercer son action bénéfique en diminuant la production des médiateurs inflammatoires. Pour la posologie, suivre les indications du fabricant.

ATTENTION

  • Si vous décidez de prendre un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) avant de boire de l’alcool afin d’atténuer les symptômes de la gueule de bois, choisissez l’ibuprofène et évitez de prendre de l’acide acétylsalicylique (Aspirine® ou un générique) ou de l’acétaminophène (Tylénol®, Atasol® ou un générique).
  • Certains produits actuellement vendus dans le commerce pour prévenir la gueule de bois renferment la plante appelée kudzu (Pueraria lobata). Évitez de prendre ces produits. Ils pourraient faire plus de tort que de bien.
La gueule de bois boudée par les scientifiquesÀ peine 0,2 % des études scientifiques portent sur la gueule de bois. Les quelques essais cliniques préliminaires ayant donné des résultats positifs pour traiter ou prévenir la veisalgie ont eu peu de suites et n’ont pas donné lieu à des études plus poussées. Les recherches les plus récentes indiquent par ailleurs que le fait de soulager la gueule de bois n’incite pas le sujet à boire davantage. La gueule de bois affligerait davantage les petits buveurs et moins fréquemment les véritables alcooliques2,11-13.

 

 

 

 

 

 

Publié dans PsseportSante.net

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