Cirrhose qu’est-ce que c’est Gastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

Posted by on février 3, 2014 in Uncategorized | Commentaires fermés sur Cirrhose qu’est-ce que c’est Gastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

 

 

La cirrhose : qu’est-ce que c’est ?

La cirrhose est une maladie caractérisée par un remplacement progressif des tissus sains du foie par des nodules et du tissu fibreux (fibrose) qui altèrent peu à peu la fonction hépatique. C’est une maladie grave et évolutive.

La cirrhose résulte le plus souvent d’une atteinte chronique du foie, due par exemple à une consommation excessive d’alcool ou à une infection par un virus (hépatite B ou C).

Cette inflammation ou cet endommagement persistant, qui n’entraîne peu ou pas de symptômes pendant longtemps, aboutit finalement à une cirrhose irréversible, qui détruit les cellules du foie. En fait, la cirrhose correspond à la phase avancée de certaines maladies chroniques du foie.

Qui est touché ?

En France, la prévalence de la cirrhose est estimée à environ 2 000 à 3 300 cas par million d'habitants (0,2 à 0,3 %), et on estime qu’il y a de 150 à 200 nouveaux cas par million d'habitants chaque année. Au total, environ 700 000 personnes sont atteintes de cirrhose en France, et on déplore 10 000 à 15 000 décès par an liés à cette affection1.

La prévalence mondiale de la maladie n’est pas connue, mais elle oscille autour des mêmes chiffres en Amérique du Nord et dans les pays occidentaux qu’en France. Il n’y a pas de données épidémiologiques précises pour le Canada, mais on sait que la cirrhose tue environ 2600 Canadiens chaque année2. Cette affection est encore plus fréquente en Afrique et en Asie, ou les hépatites B et C sont des maladies répandues et souvent mal prises en charge3.

Le diagnostic survient en moyenne entre 50 et 55 ans

Symptômes de la cirrhose, personnes à risque et facteurs de risque

Symptômes de la cirrhose

Lorsque la cirrhose est suffisamment avancée pour provoquer des symptômes, ceux-ci comprennent généralement3 :

  • grande fatigue, perte d’appétit et amaigrissement qui sont souvent les premiers signes
  • nausées et diarrhées
  • une augmentation du volume de l’abdomen due à l’accumulation de liquide (ascite)
  • une accumulation de liquide au niveau des jambes provoquant un gonflement
  • une hémorragie digestive, causée par l’hypertension portale (c’est une urgence qui requiert une hospitalisation immédiate). Elle se traduit par des vomissements de sang ou des selles très noires (contenant du sang).
  • des ecchymoses (= bleus) ou des saignements faciles
  • des démangeaisons (prurit)
  • une jaunisse (ictère) qui peut s’associer aux symptômes précédents.

Pour confirmer le diagnostic de cirrhose, une biopsie du foie doit être réalisée afin de visualiser les lésions fibreuses caractéristiques.

Personnes à risque de cirrhose

Les causes de la cirrhose étant diverses, les personnes à risque appartiennent à des groupes différents3:

  • les hommes de plus de 50 ans sont généralement plus concernés par l’hépatite C chronique et la cirrhose alcoolique ;
  • les personnes atteintes d’un syndrome métabolique, associant surpoids ou obésité, résistance à l’insuline ou diabète de type 2, hypertension artérielle et hyperlipidémie, sont à risque de développer un « foie gras non alcoolique ».
  • Prévention de la cirrhose

    Peut-on prévenir ?
    Pour prévenir les cirrhoses, il est possible d’agir sur certains facteurs de risque évitables, c’est-à-dire :

     

     

     

     

    • Limiter sa consommation d'alcool à 2 verres par jour chez pour les femmes  (moins de 30 g/j) et 3 verres pour les hommes (moins de 40 g/j) ;
    • Prévenir l'hépatite virale B par la vaccination systématique et une prise en charge médicale appropriée en cas de contamination accidentelle ;
    • Utiliser du matériel à usage unique (seringues, notamment) et adopter des mesures de protection contre les infections transmissibles sexuellement (préservatifs) pour prévenir l'hépatite virale B et C.
    Mesures préventives de base
    Une fois la cirrhose déclarée, certaines mesures hygiéno-diététiques peuvent permettre de limiter le survenue des complications ou du moins de ralentir l’évolution de la maladie7 :

     

     

     

     

    • Cesser la consommation d’alcool si elle est toujours active
    • Accorder une importance majeure à l’hygiène bucco-dentaire et cutanée (pour diminuer le risque d’infections),
    • Adopter une alimentation équilibrée et pauvre en sel,
    • En cas d’excès de poids, une perte de poids est conseillée, ainsi qu’une baisse de la glycémie et du taux de lipides sanguins si nécessaire.
    • La pratique d’une activité physique régulière et adaptée est encouragée.

Facteurs de risque de cirrhose

Plusieurs facteurs de risque évitables sont associés à la cirrhose, en particulier :

  • La consommation d’alcool chronique et excessive. C’est le principal facteur de risque évitable de cirrhose. Cela étant, d’autres facteurs entrent en jeu dans le développement de la maladie : seuls 10 à 15 % des alcooliques ont une maladie hépatique6.
  • Être infecté par un virus d’hépatite (B ou C) est également un facteur de risque majeur de cirrhose du foie.
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    cirrhose

     

     

     

    La cirrhose est une maladie irréversible, contre laquelle il n’existe pas de traitement réellement efficace (hormis la greffe de foie).

    Il faut traiter en premier lieu la cause de la cirrhose et limiter les facteurs aggravant :

    • En cas de cirrhose dite alcoolique,  le sevrage est indispensable.
    • En cas de cirrhose associée à un syndrome métabolique, il est nécessaire de perdre du poids, de contrôler le diabète avec un traitement bien suivi et d’abaisser le taux de lipides dans le sang.
    • Dans le cas d’une hépatite virale, des traitements antiviraux doivent être administrés.

    De manière plus générale, la Haute Autorité de Santé souligne l’importance de :

    • Prévenir et traiter les complications de la cirrhose (hémorragie digestive, infections bactériennes, carcinome hépatocellulaire…)
    • Mettre à jour ses vaccinations (hépatite A, hépatite B, grippe, pneumocoque)
    • Adopter des mesures hygiéno-diététiques (en particulier des soins buccodentaires)
    • Bénéficier d’un accompagnement global

    Modifications du mode de vie

    En cas de cirrhose, il est urgent de cesser les conduites addictives en cause ou associées à la maladie7. Il est notamment important de :

    • Cesser la consommation d’alcool, quelle que soit la cause de la cirrhose. Chez les personnes souffrant d’une dépendance à l’alcool plusieurs mesures d’accompagnement existent et doivent être mises en place (groupes de soutien, clinique de désintoxication, traitements pharmacologiques…).
    • Arrêter la consommation de tabac car elle aggrave la maladie. Des substituts nicotiniques peuvent être utilisés, ainsi qu’une aide médicamenteuse au sevrage.
    • Cesser la consommation de médicaments et de drogues qui peuvent avoir un effet toxique sur le foie. Il faut en particulier éviter de prendre des médicaments qui sont métabolisés par le foie (le médecin ou le pharmacien saura vous renseigner).

    En cas d’ascite (accumulation de liquide dans l’abdomen), le médecin pourra conseiller la prise de médicaments diurétiques pour éliminer l’eau et un régime pauvre en sel. Des ponctions sont parfois nécessaires pour évacuer le liquide.

    Prise en charge de l’hépatite en cause Si la cirrhose est associée à une hépatite chronique, il est nécessaire de traiter l’hépatite :

    • par traitement antiviral par l’interféron α et/ou la lamivudine en cas de cirrhose post-hépatite B
    • par l’interféron α en cas de cirrhose post-hépatite C (associé éventuellement à la ribavirine). De nouveaux traitements plus efficaces contre l’hépatite C (les médicaments actuels ne guérissent que 50% des personnes atteintes) sont en développement8.

    En cas de maladie auto-immune active sous-jacente, des traitements à base de corticoïdes ou de médicaments immunosuppresseurs (azathioprine) doivent être mis en place rapidement.

    Transplantation hépatique

    Si la cirrhose est avancée et menace la vie de la personne atteinte, le seul traitement envisageable est la transplantation hépatique (ou greffe de foie).

    Cette opération est toutefois risquée et les délais d’attente d’organes sont longs, au moins 1 à 2 ans en France et en Amérique du Nord.

    Prise en charge psychologique

    La cirrhose est une maladie grave et évolutive, et son diagnostic a inévitablement des retentissements psychologiques. Si elle le juge nécessaire, la personne atteinte de cirrhose dit donc pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique.

    Approches complémentaires

    Important. La cirrhose et les hépatites chroniques sont des maladies graves qui nécessitent un traitement médical urgent et à long terme. Il faut savoir que certains produits de santé naturels peuvent avoir des effets néfastes sur un foie déjà endommagé. Il est donc important de bien se renseigner avant d’entamer un traitement naturel ou complémentaire.

    En traitement

    Efficacité possible Curcuma, chardon-Marie, Panax notoginseng  

    Efficacité possible  Curcumine. Plusieurs études ont montré que la curcumine (issue du curcuma) avait un effet bénéfique sur le foie car elle prévient l’accumulation d’acides gras dans les cellules du foie, en cause dans la stéatose hépatique non alcoolique (« foie gras »). Elle est utilisée traditionnellement contre les maladies du foie et certaines études ont montré qu’elle avait des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, antimicrobiennes et antitumorales9.

    Il semble notamment que la curcumine atténue l’atteinte hépatique liée à l’alcool, à la surcharge en fer et à certaines intoxications ; elle semble aussi avoir un effet bénéfique sur les lésions de cirrhose, mais le manque d’études empêche d’établir des recommandations d’usage10-11.

    Efficacité possible Silymarine (silibinine). En cas de maladies du foie chroniques liées à l’alcool, au syndrome métabolique ou à la toxicité de certains médicaments ou drogues, l’extrait de chardon-Marie ou silymarine (Silybum marianum) a une action protectrice et anti-oxydante reconnue. Le principal ingrédient actif, appelé silibinine, a un effet positif sur la régénération et la protection des cellules du foie et plusieurs essais cliniques ont montré que l’administration à long terme de silymarine permet d’augmenter la survie des patients atteints d’une cirrhose induite par l’alcool12-13.

    Efficacité possible Panax notoginseng. Le panax notoginseng est une plante médicinale coréenne qui a prouvé son efficacité in vitro et au cours de petits essais cliniques menés en Asie sur la protection de la fonction hépatique, notamment en cas de cirrhose14-15

    Sites d'intérêts et opinion de notre

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    La cirrhose  est une maladie grave et irréversible pour laquelle il n’existe pas de traitement réellement efficace. Elle évolue cependant lentement sur plusieurs années dans une phase exempte de symptômes. C’est durant cette période qu’il faut la détecter et appliquer les mesures que nous avons décrites pour diminuer ou stopper la progression de la maladie (arrêt de la consommation d’alcool et de drogue, alimentation équilibrée, cessation du tabac, etc…).Si vous savez avoir un comportement à risque au niveau de votre consommation d’alcool ou comme utilisateur de drogues, surtout par injection, consultez un médecin pour un bilan sanguin, incluant la mesure de  la fonction hépatique. Il vaut beaucoup mieux prévenir et agir au moment

     

     

     

     

Publié dans PasseportSante.net

 

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