Maigrir , perdre du poids Gastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

Posted by on avril 8, 2015 in Uncategorized | Commentaires fermés sur Maigrir , perdre du poids Gastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

Perdre du poids : 10 choses à savoir sur les régimes

Pourquoi prend-on toujours du poids par pallier ? Regrossir après un régime est-il une fatalité ? Les régimes de privation sont-ils vraiment utiles ? PasseportSanté décrypte pour vous le monde des régimes et la perte de poids durable.

Comment grossit-on ?

Comment grossit-on ?

Les régimes pour maigrir n’ont jamais eu autant de succès : une preuve de plus que l’obésité et l’obsession de l’image corporelle sont deux phénomènes qui prennent de l’ampleur. Pourtant, il n’est pas vraiment naturel de grossir… Alors comment expliquer le phénomène ?

Le recrutement des cellules graisseuses

Tout commence au niveau des cellules indifférenciées, ces cellules qui sont capables de tout faire : de l’os, de la peau, du muscle et même du tissu adipeux (autrement dit, de la « graisse »). A tout moment, ces cellules peuvent se spécialiser. Elles peuvent par exemple se transformer en adipocytes, des cellules capables de stocker les graisses (sous forme de triglycérides), pour fournir de l’énergie à l’organisme quand il en a besoin. Au cas-où. Le processus est naturel mais il est amplifié par certains facteurs hormonaux, comme la prise de cortisone, ou alimentaires, comme une trop forte consommation d’oméga-6 par rapport à celle d’oméga-3. Une mauvaise alimentation peut donc entraîner un surnombre d’adipocytes, alors même que ces cellules ne pourront plus jamais se dédifférencier : lorsqu’elles mourront, elles seront automatiquement remplacées par d’autres. La marche arrière est impossible !

Leur prolifération

Le processus ne s’arrête pas là. Une fois les adipocytes formées, elles peuvent ensuite proliférer. Une fois de plus, les facteurs nutritionnels ou hormonaux vont intervenir : une consommation excessive de protéines alimentaires va encourager cette multiplication et faire grimper le nombre de cellules graisseuses dans l’organisme.

Elles peuvent gonfler jusqu'à 100 fois !

Pour grossir, encore faut-il que ces cellules graisseuses stockent de la graisse ! C’est la dernière étape du processus : lorsque les apports caloriques dépassent les dépenses énergétiques, la graisse est stockée dans ces cellules qui enflent comme des ballons de baudruche. Chaque cellule graisseuse peut augmenter de volume jusqu’à 100 fois ! Cette augmentation n’est heureusement pas irréversible, mais les cellules ont tout de même tendance à reprendre leur précédente taille en cas d’amaigrissement. C’est un des mécanismes pouvant expliquer la reprise de poids après un régime !

Pourquoi maigrit-on ou grossit-on toujours par pallier ?

Pourquoi maigrit-on ou grossit-on toujours par pallier ?

Le tissu graisseux est considéré par l’organisme comme une réserve à sauvegarder. Avant l’ère moderne, l’Homme devait résister aux famines pour survivre et il puisait alors l’énergie dans ce précieux tissu en cas de disette. De sorte que lorsque le niveau de gras diminue (quel que soit son niveau initial), les cellules graisseuses émettent des messages en direction du cerveau pour lui demander de tout faire pour récupérer le gras perdu. Le cerveau s’exécute : il diminue alors les dépenses énergétiques et provoque une augmentation de la sensation de faim. Ce phénomène permet d’arrêter de maigrir au bout d’un certain temps : on mange toujours de la même manière, mais comme les dépenses énergétiques ont baissé, le poids se stabilise. Il suffit alors que l’on mange un peu plus pour que le poids reparte à la hausse !

Lorsque les apports énergétiques augmentent soudainement (c’est le cas par exemple après l’arrêt de la cigarette ou suite à un trouble psychologique conduisant à manger plus), le poids suit le même chemin. Mais, très rapidement, l’organisme s’adapte. La hausse du poids entraîne une augmentation de la masse cellulaire active, et donc, de la même manière, les dépenses énergétiques de base (le minimum pour que l’organisme continue de fonctionner). Les dépenses et les apports sont alors de nouveau équilibrés, ce qui signe l’arrêt de la prise du poids. Voilà pourquoi on prend toujours du poids par pallier ! Une nouvelle hausse de la prise alimentaire ou une baisse de l’activité physique entraîne alors à nouveau une prise de poids.

L’activité physique : la grande oubliée des régimes

L’activité physique : la grande oubliée des régimes

Les personnes négligent souvent l’importance de l’activité physique dans le phénomène de prise ou de perte de poids. Celles qui en font de manière régulière, peuvent manger davantage sans grossir, mais le jour, où ils cessent cette activité (pour tout un tas de raison), il faudra impérativement ajuster les apports énergétiques, sous peine de voir le poids grimper en flèche ! A l’inverse, ceux qui souhaitent perdre du poids oublient souvent son importance. En perdant du poids, quelque soit le régime alimentaire, le corps perd de la graisse, mais aussi du muscle ! Or, c’est le muscle (on parle aussi de masse maigre) qui demande le plus d’énergie : en perdant du muscle, les dépenses énergétiques diminuent, et la perte de poids s’arrête. On arrête toujours de maigrir ! Lorsque l’équilibre est obtenu à nouveau (c'est-à-dire une stabilisation du poids), il faut alors envisager de faire du muscle grâce à l’activité physique, pour faire repartir « la machine à maigrir ». Malheureusement, beaucoup choisissent de diminuer encore les apports alimentaires, ce qui est rapidement intenable ! La reprise de poids est alors inévitable…

L'enchaînement des régimes érode la masse musculaire

Cette reprise de poids amène la personne à tenter de nouveau un régime alimentaire. Il arrive alors souvent que celle-ci enchaîne les régimes et les reprises de poids intermédiaires, au point que la masse maigre (le muscle) perdue, ne se reconstitue jamais. Les reprises de poids ne se font souvent qu’au profit du tissu graisseux. De ce fait, non seulement les personnes sont toujours aussi grosses qu’avant, mais en plus leurs dépenses énergétiques ont diminué (avec la masse maigre) : ils ne peuvent plus autant manger qu’avant, sous peine de grossir irrémédiablement ! Précisons, par ailleurs, qu’avec l’âge, il est de plus en plus difficile de créer du muscle…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La prise de poids : la génétique est-elle responsable ?

La prise de poids : la génétique est-elle responsable ?

La prise de poids s’accompagne souvent de culpabilité de la personne concernée… Pourtant, il existe différents facteurs pour expliquer le phénomène, et tous ne sont pas maîtrisables ! Ils sont au nombre de quatre : les facteurs prédisposants, les facteurs favorisants, les facteurs déclenchants et les facteurs d’entretien.

Les facteurs prédisposant : pas tous égaux devant la prise de poids

Ces facteurs sont essentiellement génétiques. Ils expliquent notamment pourquoi certaines personnes, à alimentation et activité physique égales, n’auront pas le même poids ! Certains ont tendance à ne jamais grossir même s’ils mangent beaucoup, d’autres prendront du poids au moindre écart. Ce n’est pas juste, mais c’est ainsi. Il existe aussi des prédispositions par rapport à l’aspect familial, ce que l’on appelle « l’hérédité de table ». Les habitudes alimentaires que nous ont transmises nos parents peuvent jouer un rôle plus tard dans la prise de poids. Enfin, il existe d’autres facteurs prédisposants comme une mauvaise flore intestinale, acquise du fait d’une naissance par césarienne ou par une maman elle-même touchée par l’obésité.

Ces facteurs ne sont pas une fatalité, mais ils rendent davantage vulnérable à l’obésité au cours de la vie. Il faut donc être davantage vigilant si l’on se trouve prédisposé à cette maladie

La société rend-elle obèse ?

La société rend-elle obèse ?

Les facteurs prédisposants ne suffisent pas : le cocktail menant à l’obésité compte aussi des facteurs favorisants. La société moderne nous offre aujourd’hui un accès facile et bon marché à une abondance de biens alimentaires. Cet environnement est considéré comme « obésogène » car il peut provoquer des décalages entre nos consommations et nos besoins. Une alimentation trop riche en protéines (aujourd’hui, les enfants mangeraient 3 à 4 fois plus de protéines qu’il est nécessaire) peut par exemple faciliter la prolifération des cellules graisseuses. Surtout, il entraîne un excès d’apports alimentaires par rapport à nos dépenses : ce ne sont pas les graisses ou les sucres qui nous font grossir, c’est lorsque leur consommation aboutit à un excès d’énergie !

Au-delà des facteurs alimentaires, on peut aussi citer les facteurs psychologiques comme le stress, le manque, la frustration ou certaines émotions négatives. Le manque de sommeil, la télévision, mais aussi, et surtout, la réduction immense de nos dépenses liées à l’activité physique sont autant de facteurs qui favorisent la prise de poids.

Les facteurs déclenchants : ce moment où tout bascule

Il arrive souvent que la prise de poids soit relative à un changement brusque qui intervient au cours de la vie et qui affecte l’alimentation comme l’activité physique. Cela peut être lié à une maladie (un nouveau traitement médical), à un problème professionnel (chômage, licenciement), à un problème familial (divorce, décès d’un proche, perte de la garde de ses enfants…).

Plus surprenant, il arrive aussi parfois que l'adoption d'un régime alimentaire dans le but de perdre du poids, soit ce facteur déclenchant. La plupart d’entre eux, et surtout les plus stricts, entraînent des perturbations métaboliques, des pertes musculaires, une diminution des dépenses énergétiques et parfois des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou la restriction cognitive.

Excès de poids : quel est le problème ?

Excès de poids : quel est le problème ?

Lorsque l’obésité devient sévère, des cellules inflammatoires s’infiltrent dans le tissu adipeux. C’est ce phénomène qui participerait notamment à l’apparition de nombreuses maladies comme le diabète ou les troubles cardio-vasculaires. Les mécanismes ne sont pas encore connus, mais les chercheurs ont émis l’hypothèse selon laquelle ces cellules dérégleraient les relations de communication entre le tissu adipeux et le cerveau, entraînant le développement de nombreuses maladies.

L'excès de poids n'entraîne pas forcément de problèmes de santé

Un tel phénomène ne survient généralement qu’au cours des stades avancés de l’obésité. En réalité, l’excès de poids n’a pas toujours des conséquences importantes sur la santé, tout dépend de son importance. Ainsi, pour un IMC situé entre 25 et 30 kg/m2, cela dépend surtout des risques associés comme le cholestérol, le tabac ou l’hypertension. Un léger surpoids chez une personne âgée peut même être davantage bénéfique (notamment vis-à-vis de l’ostéoporose) ! Le danger dépend de différents facteurs comme la zone de surpoids (lorsqu’il touche le ventre, le risque d’un trouble cardio-vasculaire est majeur), de l’activité physique de la personne (une personne en léger surpoids qui se dépense beaucoup a moins de risque de maladie cardio-vasculaire qu’une personne mince qui ne bouge jamais), de la masse maigre (plus les muscles sont développés, plus le risque de mortalité précoce est réduit) et de l’alimentation (on peut être en surpoids avec une alimentation équilibrée !).

La minceur : une utopie biologique

Au-delà de la santé, l’excès de poids peut provoquer des complexes chez certaines personnes, dans une société où l’on voue un culte au corps mince. Pourtant, tout le monde ne peut atteindre un tel résultat. Trop de facteurs interviennent dans la constitution du poids, et beaucoup sont difficilement maîtrisables comme l’hérédité, l’âge, le métabolisme, la morphologie, l’histoire, la culture ou la maladie…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, les régimes peuvent faire grossir

Oui, les régimes peuvent faire grossir

La plupart du temps, les régimes font maigrir, c’est indéniable. Mais, le plus souvent, ils sont suivis d’une reprise de poids (avec des délais très différents). Il arrive même que cette reprise de poids soit plus importante que la perte de poids qui la précède ! Comment est-ce possible ?

Ce phénomène, déjà aperçu précédemment, s’appelle le pondérostat. L’organisme se protège d’un amaigrissement, et plus particulièrement d’une réduction de la masse graisseuse, en augmentant la sensation de faim, mais aussi en diminuant les dépenses énergétiques de base et celles qui sont liées à la lutte contre le froid. La perte de masse maigre (autrement dit les muscles) qui accompagne la plupart des régimes, diminue également ces dépenses énergétiques. Cette perte est d’autant plus grande que le régime est pauvre en calories, et surtout en glucides.

L'inévitable effet yo-yo

La raison est très simple : le cerveau a besoin d’environ 150 g de glucose par jour. S’il ne les trouve pas dans les apports alimentaires, il va puiser dans les réserves du foie, qui sont relativement faibles. Si le régime se prolonge, il va devoir finir par fabriquer du glucose par le biais du foie à l’aide des acides aminés issus des muscles. En perdant du muscle, la personne va alors réduire grandement ses dépenses énergétiques, car la masse musculaire est très dépensière. Ainsi, dès que la personne va remanger un peu plus (par exemple, si elle passe par une phase moins stricte du régime) ou remanger comme avant (arrêt du régime), elle va reprendre tous les kilos perdus voire davantage, car les apports seront désormais plus élevés que les dépenses.

Le plus embêtant est que le muscle récupère beaucoup plus difficilement que le tissu graisseux. Les kilos repris seront essentiellement de la graisse. D’une manière générale, plus les régimes se succèdent, plus les réserves musculaires se réduisent et plus les problèmes de poids s’aggravent avec l’âge. C’est l’effet yo-yo bien connu.

Face à l’excès de poids : la restriction cognitive

Face à l’excès de poids : la restriction cognitive

Les statistiques sont là : 90 % des personnes qui entreprennent un régime pour perdre du poids le reprennent (au minimum) en moins de 5 ans. Ces chiffres ont amené les chercheurs à introduire la théorie de la « restriction cognitive ». Il s’agit d’une théorie qui cherche à expliquer l’échec des régimes amaigrissants et les problèmes qu’engendre leur généralisation à la population.

Selon elle, les régimes alimentaires entraînent des tentatives de contrôle mental des apports alimentaires, qui provoquent des conséquences psychologiques chez ceux qui les adoptent. On peut même parler de troubles du comportement. Certais n’ont plus confiance en eux, n’écoutent plus leur besoins alimentaires et leurs sensations, n’ont plus de repères et finissent par avoir une alimentation totalement débridée. La plupart pense qu’il faut éviter de nombreux aliments, et surtout ceux qu’ils aiment, « parce qu’ils feraient grossir ». Rien n’est plus faux : aucun aliment en soi ne fait grossir. Seul l’excès de calories peut faire grossir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les régimes sont-ils à mettre dans le même panier ?

Tous les régimes sont-ils à mettre dans le même panier ?

La question est de savoir si l’on peut faire un classement des régimes alimentaires. Sont-ils tous si peu recommandables ? Non, évidemment. D’une manière générale, les régimes qui prônent un aliment unique, ou ceux qui suppriment la totalité des glucides ou des lipides, sont à éviter. Ils sont difficiles à suivre et présentent de vrais risques pour la santé. Les régimes hypocaloriques (comme le jeûne prolongé) font perdre du poids rapidement mais augmentent le risque de dénutrition et diminuent la masse musculaire, ce qui augmente les chances de tout reprendre rapidement. Les régimes qui déstructurent l’alimentation, avec par exemple des formules à base de poudre, sont susceptibles d’entraîner des troubles du comportement alimentaire.

Réapprendre à manger

Finalement, les meilleurs régimes sont ceux qui permettent de concilier la satisfaction des besoins alimentaires (pouvoir tout manger) et la préparation des repas. Ils doivent satisfaire les besoins nutritifs, psycho-affectifs et nutritionnels : autrement dit, ils doivent réapprendre à manger. Adopter de saines habitudes de vie et apprendre à respecter sa faim. Pour que le changement soit durable et agréable.

Le régime DASH récompensé

Les différents régimes ont récemment été passés au crible par un comité de médecins et d’experts en nutrition afin d’élaborer un classement. Perte de poids à court et à long terme, facilité à suivre le régime, apports nutritionnels et conséquences du régime sur la santé : rien n’a été oublié. Pour la 5ème fois consécutive, c’est le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension), qui a é la première place

Le poids idéal n’est pas le poids désiré

Le poids idéal n’est pas le poids désiré

Le décalage entre le poids désiré et le poids possible à atteindre expliquerait bon nombre d’échecs. Selon Jean Michel Lecerf, qui s’exprime dans un ouvrage intitulé « A chacun son vrai poids », le poids idéal est « le résultat d’un compromis entre une alimentation qu’on peut suivre dans la durée sans contrainte, ni frustrations excessives et une activité physique raisonnable et réaliste. » Un compromis qui n’a rien à voir avec les objectifs chiffrés inatteignables, avec souvent un chiffre rond absurde. « Le vrai objectif, poursuit le nutritionniste, c’est plutôt de changer sa relation à la nourriture, de faire évoluer ses goûts, de reprendre une activité physique, de retrouver confiance en soi, d’avoir du plaisir à manger. Le poids sera alors la conséquence de cette recherche d’équilibre, au lieu d’être une obsession angoissante. »

Le problème est que tout le monde a envie de croire à la recette miracle. Celle qui ne demande pas beaucoup d’efforts. Celle qu’on n’a plus qu’à appliquer bêtement. S’entendre dire qu’il faut réapprendre à manger en profondeur, écouter son corps et prendre son temps, personne n’en a vraiment envie…

 

 

 

 

 

é la première place.

 

Publié dans PasseportSante.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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