Incontinence urinaireGastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

Posted by on janvier 20, 2014 in Uncategorized | Commentaires fermés sur Incontinence urinaireGastro-entérologue, proctologue gastro casa procto casa

L'incontinence urinaire

 

L’incontinence urinaire donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine, qui se produisent le jour ou la nuit. Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un symptôme le plus souvent lié à un trouble physique.

L’incontinence urinaire est plus fréquente avec l’âge. Cependant, il n’y a pas que les personnes âgées qui en souffrent. En Amérique du Nord, on estime qu’elle touche globalement 1 femme sur 4 (et à partir de 60 ans, au moins 1 sur 3). Les hommes sont 2 fois moins nombreux à en être atteints, pour des raisons d’anatomie.

Encore trop peu de gens osent en parler à leur médecin. Or, dans la plupart des cas, il existe des solutions pour régler le problème ou pour le contrôler avec succès, même si l’incontinence dure depuis des mois ou même quelques années.

Causes

Voici les principales causes d’incontinence urinaire. Elles varient selon le type d’incontinence (voir ci-dessous).

  • Un affaiblissement des muscles du plancher pelvien (périnée). Ces muscles sont situés au bas du bassin. Ils servent notamment à maintenir la vessie en place et à contrôler l’évacuation des selles et de l’urine.
    Des grossesses et des accouchements vaginaux peuvent les affaiblir. La musculature peut aussi se relâcher avec le vieillissement et la perte de forme physique.

Incontinence urinaire

  • La « descente de vessie ». Elle ne touche que les femmes et survient lorsque les tissus situés entre la vessie et le vagin sont si faibles ou étirés qu'ils ne peuvent plus soutenir le poids de la vessie. Elle devient alors plus difficile à contrôler (voir schéma). Le renforcement musculaire suffit souvent à remettre la vessie en place, mais parfois une chirurgie est nécessaire.
  • Un trouble de la prostate ou une chirurgie à la prostate (voir illustration dans Hypertrophie de la prostate).
  • Un problème de santé chronique qui atteint le contrôle des muscles de la vessie par l’intermédiaire des nerfs. Pour cette raison, même si l’on veut se retenir d’uriner, il est difficile ou impossible d’y arriver. La neuropathie liée au diabète, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou une lésion de la moelle épinière peuvent avoir cet effet.
  • La prise de certains médicaments (par exemple, des antidépresseurs, des décongestionnants nasaux, des relaxants musculaires).
  • Une difficulté à marcher, empêchant de se rendre aux toilettes à temps.
  • De la constipation avec fécalome (des selles compressées et durcies dans le rectum).

Types d’incontinence urinaire

Incontinence urinaire à l’effort. Il s’agit de la forme d’incontinence urinaire la plus fréquente chez les femmes. C’est la fuite d’une petite quantité d’urine en raison d’une pression accrue dans l’abdomen, donc sur la vessie, causée par un effort physique, un accès de toux, un éternuement, un éclat de rire, etc. Les muscles du plancher pelvien doivent être affaiblis pour que ces situations provoquent des fuites d’urine. La fuite n’est pas nécessairement précédée d’une envie d’uriner.

Chez les hommes, ce type d’incontinence peut apparaître à la suite d’une ablation partielle ou totale de la prostate (prostatectomie) si la chirurgie atteint accidentellement le sphincter situé au bas de la vessie et le rend moins efficace.

Incontinence urinaire d’urgence. Cette incontinence représente le quart des incontinences féminines, mais elle peut toucher l’enfant et l’homme âgé. Elle est aussi appelée « vessie hyperactive » ou « vessie non inhibée ». Le simple fait de marcher, de penser à uriner (en déverrouillant la porte de la maison, par exemple) ou encore d’entendre de l’eau couler peut déclencher des pertes d’urine parfois importantes. Les personnes atteintes urinent donc fréquemment.

Ce type d’incontinence résulte souvent d’un problème de santé chronique qui se répercute sur le contrôle nerveux de la vessie. Normalement, le centre de contrôle de la miction, situé dans le lobe frontal du cerveau, permet de se retenir d’uriner même si l’envie est présente. Il envoie des signaux aux muscles de la vessie afin d’empêcher les contractions. Les personnes chez lesquelles cette région du cerveau est affectée (par exemple, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson) ne contrôlent plus bien leurs envies.

Les pertes d’urine peuvent aussi être déclenchées par les situations suivantes : la consommation d’alcool, de café, une infection urinaire, etc.

Incontinence urinaire mixte. Cette forme d’incontinence urinaire associe aux moins 2 formes de ce trouble. La combinaison la plus fréquente est celle de l’incontinence à l’effort et de l’incontinence d’urgence. Elle représente environ le quart des incontinences urinaires féminines.

Incontinence urinaire par regorgement (ou par trop-plein). Elle résulte d’un trop-plein d’urine dans la vessie. Celle-ci peut alors laisser s’échapper de l’urine de façon incontrôlée. Ce trop-plein peut s’expliquer par un obstacle à la vidange de la vessie, par exemple, en conséquence d’un trouble de la prostate, la principale cause de ce type d’incontinence chez l’homme. Il peut aussi être dû à une incapacité de la vessie à se vider en raison d’une faiblesse du muscle de la vessie, qui a alors du mal à se contracter (par exemple, en raison du diabète ou d’une maladie neurologique).

Incontinence fonctionnelle. Certains troubles physiques ou mentaux peuvent empêcher une personne de se rendre à temps aux toilettes. Cette incontinence est fréquente chez les personnes âgées en raison de multiples problèmes de mobilité, comme l’arthrose de la hanche ou du genou, une fracture de la hanche, des séquelles d’un accident vasculaire cérébral, etc.

Incontinence totale. Il s’agit d’une incontinence caractérisée par un écoulement continu d’urine, jour et nuit. Les personnes touchées n’ont aucun contrôle volontaire de leur vessie, qui n’est plus capable de jouer son rôle de réservoir d’urine. L’incontinence urinaire totale est le plus souvent la conséquence de lésions physiques survenant, en particulier, en raison d’un accident ou d’une maladie qui atteint la moelle épinière, ou par destruction totale ou partielle du sphincter qui contrôle la sortie de l’urine, à la suite d’une chirurgie de la prostate, par exemple.

Conséquences et complications possibles

En raison du tabou qui règne autour de l’incontinence urinaire, beaucoup de personnes hésitent à consulter. Elles se privent donc de l’aide et des traitements offerts. Pourtant, lorsqu’elle n’est pas traitée, l’incontinence peut limiter considérablement les activités physiques et perturber la vie sociale, sexuelle et professionnelle.

L’incontinence urinaire chronique accroît le risque d’infections urinaires à répétition. Elle peut aussi causer des rougeurs de la peau qui entoure les parties génitales (allant jusqu’à des

  • À l’effort : fuite d’urine au moment d’un effort, le plus souvent faible ou soudaine. On n’est pas toujours conscient des pertes.
  • D’urgence : pertes conscientes et généralement importantes d’urine, envies soudaines et impérieuses d’uriner qui précèdent toujours la fuite d’urine, mais qui ne donnent pas le temps d’aller aux toilettes. Le besoin urgent d’uriner peut survenir la nuit.
  • Mixte : combinaison des symptômes de l’incontinence urinaire à l’effort et de l’incontinence urinaire d’urgence à des degrés divers.
  • Par regorgement (trop-plein) : de faibles quantités d’urine s’échappent à plusieurs reprises tout au long de la journée. La miction (l’action d’uriner) s’amorce difficilement. L’écoulement est faible et laisse souvent l’impression que la vessie n’est pas vide. Le besoin d’uriner se manifeste aussi durant la nuit.
  • Fonctionnelle : pertes liées à la difficulté à se déplacer rapidement.
  • Totale : pertes constantes, jour et nuit.

Note. Lorsque les pertes d’urine s’accompagnent de douleurs ou d'une sensation de brûlure durant la miction, que l’urine change de couleur et d’odeur, et que les envies d’uriner sont fréquentes, il est possible qu’une infection urinaire soit en cause. Consulter un médecin.

Les personnes à risque

  • Les femmes courent 2 fois plus de risque de souffrir d’incontinence que les hommes en raison de leurs caractéristiques anatomiques, de la grossesse, de l’accouchement et de la ménopause.
  • Les personnes âgées risquent de devenir graduellement incontinentes, car les muscles du plancher pelvien perdent de leur tonus. À cela s’ajoute le fait qu’elles sont de plus en plus exposées à des troubles neurologiques.
  • Les personnes souffrant de diabète.

Les facteurs de risque

  • La sédentarité.
  • L’obésité. Le surplus de poids entraîne une pression constante sur la vessie et sur les muscles du plancher pelvien, ce qui les affaiblit.
  • Le tabagisme. Une toux chronique peut causer de l’incontinence urinaire ou encore l’aggraver.
  • L’anxiété.

     

     

     

     

     

     
     

    La prévention de l’incontinence urinaire

     

    Mesures préventives de base

    Garder ou retrouver un poids santé

    Cela permet d’éviter la pression constante que le surplus de poids exerce sur la vessie et les muscles qui l’entourent. Pour connaître votre indice de masse corporelle, faites notre test : Indice de masse corporelle (IMC) et tour de taille.

    Renforcer les muscles du plancher pelvien

    Les femmes enceintes ont intérêt à pratiquer les exercices de Kegel (vous référer à la section Traitements) pour prévenir l’affaiblissement des muscles du plancher pelvien. À la suite de l’accouchement, celles qui ont des problèmes urinaires devraient aussi faire ces exercices et, si nécessaire, entreprendre une rééducation du plancher pelvien (aussi appelé périnée) chez un physiothérapeute ou un kinésithérapeute spécialisé.

    Prévenir et soigner les troubles de la prostate

    La prostatite (inflammation de la prostate), l’hypertrophie bénigne de la prostate ou le cancer de la prostate peuvent occasionner de l’incontinence.

    • On peut prévenir la prostatite en utilisant le préservatif (ou condom) et en soignant rapidement toute infection urinaire ou génitale.
    • Dès que l’on note des difficultés à uriner (par exemple, une difficulté à amorcer la miction ou une réduction du jet urinaire) ou, au contraire, des besoins urgents et fréquents d’uriner (par exemple, se lever la nuit pour uriner), il faut se faire examiner afin de vérifier si on souffre d’une hypertrophie bénigne de la prostate. On peut recourir à divers traitements (médicaments et plantes).
    • Dans le cas du cancer de la prostate, l’incontinence peut résulter directement de la maladie. Cependant, le plus souvent, c’est un effet indésirable des traitements, comme la chirurgie ou la radiothérapie.

    Ne pas fumer

    Une toux chronique peut entraîner une incontinence occasionnelle ou aggraver une incontinence existante liée à d’autres causes. Voir notre fiche Tabagisme.

    Prévenir la constipation

    Tant chez l’homme que chez la femme, la constipation peut causer de l’incontinence. Le rectum étant situé derrière la vessie, des selles bloquées risquent d’exercer une pression sur la vessie, donc de provoquer des pertes d’urine.

    Surveiller sa médication

    Des médicaments appartenant aux catégories suivantes peuvent, selon le cas, causer ou aggraver l’incontinence : les médicaments contre l’hypertension, les antidépresseurs, les médicaments pour soigner le coeur et le rhume, les relaxants musculaires, les so

    Publié dans PasseportSante.net

     

     

     

     

    ADRESS

     cliquez_adesse

     http://www.docteuramine.com/

     

    PRENEZ RENDEZ VOUS

    Gastro casa procto

     

     

     

     

     

     

  •